Le plan était simple : mettre les barbelés et ne surtout prendre aucun risque. Après avoir refusé de jouer au foot, la Belgique ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Pourtant il y avait Grand-Place pour faire bien mieux. Mais au vu de ses prestations, l’élimination est tout sauf un coup de Theate.
Le match en deux mots
Du foutage de Gueuze.
L’homme du match
S’il avait été bon, on aurait choisi l’arbitre. Mais ça n’a pas non plus été vraiment le cas.
Alors c’est le moment de mettre en avant l’architecte du Merkur Spiel-Arena de Düsseldorf. Conscient que le spectacle se passe aussi et surtout dans les coursives de l’enceinte, il a laissé un espace bienvenu pour des stands de friandises. Un sucre ce mec.
Pas de trace des gâteaux de Papy Trossard en revanche…
La saucisse du match
Didier Deschamps.
Ou Domenico Tedesco.
Ou Didier Deschamps ET Domenico Tedesco.
Les deux sélectionneurs partagent cette vision dégueulassement archaïque du foot, celle qui ne considère que le simple résultat, sans se prendre la tête pour donner du plaisir aux gens (et à leurs joueurs). « Si vous voulez du spectacle, allez au cirque ! »
Reste qu’à force de s’en remettre à la solidité défensive et surtout à la bonté divine pour gagner un match, il y a forcément un jour où le calcul est mauvais. Mais c’est un débat clivant. Soit tu crois en Dieu, soit Theate.
Le tournant du match
Évidemment le vieux rotoillon de Kolo Muani dévié par Jan Vertonghen dans ses propres filets qui offre la victoire aux Bleus. C’est bien dégueulasse mais ça suffit pour rendre Didier Deschamps tout content. Après avoir été fièrement au cœur de la sulfureuse Juve et du non moins sulfureux OM dans les années 90, on sait déjà pertinemment qu’il n’a jamais honte de rien. Mais il arrive quand même chaque fois à nous surprendre en mal.
L’esthète du match
Il a pris la photo ci-dessous. Et c’était clairement le moment le plus esthétique de tout le match.
Le geste pourri du match
Comme il n’y a rien à retenir de la prestation belge, on peut parler Dutroux d’air qui a duré 90 minutes.
Le chiffre à la con
0.
Comme le nombre de vrai tir cadré en première mi-temps.
Carrasco a bien essayé d’accélérer, une fois. De Bruyne a tenté d’être malin, une fois. Sans réussite, une fois toutefois.
De l’autre côté, toujours en première période, Thuram et Tchouaméni ont été un brin plus dangereux. Mais pas de quoi avoir réellement chaud aux Faes pour les Belges.
L’anecdote
La génération dorée du football belge, remplie de Vedett, n’aura donc jamais rien gagné ni atteint une finale. C’est du Delirium ! Kwak on en pense, il y avait pourtant de la place à chaque fois.
Pour les derniers rescapés, c’était sans doute l’heure de la dernière chance qui a sonné. Pour beaucoup, Leffe de l’âge sur leurs performances commence à être trop visible. Supportent-ils encore la pression ? De Bruyne (1991), Witsel (1989), Lukaku (1993), Carrasco (1993) ou Vertonghen (1987) n’auront en tous cas peu ou plus la possibilité de faire taire les Kriektiques. Hazard (1991), Fellaini (1987), Alderweireld (1989) ou encore Mertens (1987) ont quant à eux déjà arrêté les frais. Ce dernier est d’ailleurs né un Chimay. C’était important de le préciser.
Si le match était une bière
…de tous ceux qui ont essayé de regarder attentivement cette rencontre.
La minute Johan Djourou
On pensait toutes et tous que Fred Scola était français. En fait il est belge. Il s’est largement trahi en deuxième mi-temps en commentant une frappe de Mbappé qui a fini « au-dessus encore une fois« .
Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)
L’indice ADOLF s’attendait à un match serré. Mais logiquement, il n’avait pas prévu qu’un des acteurs tire contre son propre camp.
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