Quel retournement de situation ! À la 98e minute, l’Italie égalise et prend la 2e place du groupe au détriment de leurs adversaires au damier rouge et blanc qui n’en croates pas leurs yeux. C’était mal Barella pour l’Italie qui a failli se faire damer le pion et rester sur le carreau. Mais c’est un échec pour le roi Modrić qui ne verra pas le prochain tour. Une histoire de fou !
Le match en deux mots
All’ultimo !
L’homme du match
Mattia Zaccagni.
Entré à la 81e minute, il délivre l’Italie à la dernière seconde d’une magnifique frappe enroulée (R1 + O pour les puristes). Son premier but en sélection. La Croatie se voyait déjà deuxième du groupe mais Zacc-a-gni a dit : « casa e basta ! ».
On aura donc droit à un Suisse – Italie en 1/8ème de finale, ce samedi à 18h à Berlin. On se réjouit déjà ! Même si la compo de Yakin nous faire toujours Sučić ! Quelle Widmerde !
La saucisse du match
La gestion des dernières minutes de la défense croate.
Certainement inspirée par la campagne de qualification de l’équipe de Suisse, les Croates se sont pris deux égalisations dans les arrêts de jeu. Ils avaient certainement crop hâte du coup de sifflet final et ont eu un pt’ITA-CRO !
Le tournant du match
Décidément incapable de garder leurs mains tranquilles, les Italiens concèdent un penalty suite à une faute de main dans la surface. Il s’ensuit 33 secondes de folie.
53:43 : Donnarumma arrête le penalty de Modrić.
54:16 : Dans la foulée, Modrić plante le goal croate.
Depuis ce moment, la tension est montée d’un cran jusqu’au but italien qui termine le spectacle en apothéose. Et heureusement ! Parce que sur une échelle de 1 à 100, la tension était montée de 4 à 5 tant l’Italie penne offensivement. Je les ai trouvé carbo.
On attend donc la même Italie samedi sans le goal de fin, Füllkrug nous ayant déjà fait la leçon.
L’esthète du match
Gigi Donnarumma qui me donne toujours l’impression qu’il louche et qui accuse déjà d’une calvitie avancée (bienvenue au club !) malgré ses 25 ans. Mais quel gardien !
L’addition aurait déjà certainement été beaucoup plus salée face à l’Espagne sans lui. Dans ce match, il arrête un péno et nous fait quelques parades de grande classe. Du haut de son mètre 96, il reste agile comme un chat et je peux vous assurer que lui mettre un but, c’est pas du gatto !
Dalida était déjà fan de lui :
Gigi Donnarummaaaaaaaa…
Toujours vainqueur, parfois sans cœur Mais jamais sans tendresseLe geste pourri du match
Ça fait 2 soirs que Jean-Michel, 62 ans, originaire d’Eclépens ne veut pas se coucher trop tard parce que « demain y’a boulot ». Alors il appuie sur sa zapette pile à la 90e minute pour éteindre sa TV. Résultat : il a loupé 3 goals. Qu’il est con ce Jean-Mi !
Le chiffre à la con
178.
Comme le nombre de sélections du grand, de l’immense, du magique Luka Modrić ! Il n’est pas passé loin de la saucisse du match avec son penalty raté et il aurait pu aussi devenir l’homme du match en qualifiant son équipe.
Plus vieux buteur dans un Euro à 38 ans et 289 jours, il jouait peut-être son dernier match dans cette compétition, voire avec son pays. Il nous aura régalés avec son extérieur du pied droit et il va nous manquer.
L’anecdote
Le saviez-vous ?
Si l’entraîneur italien changeait de sexe, ça donnerait ça :
Le transpaletti.
Si le match était une bière
Jusqu’à la dernière seconde, on aurait pris une « Birra Moretti Zero » pour une Squadra Azzerro.
Mais elle y a cru Ožujsko bout !
La minute Johan Djourou
Philippe Von Burg qui nous annonce le but de l’Espagne 15 minutes après que le score s’est affiché sur l’écran.
Un joli quart d’heure vaudois pour Duchâteau qui nous a tout de même fait vibrer sur le but italien !
Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)
Notre indice avait vu tout juste !
On avait juste oublié de préciser que ça ne prenait pas en compte le temps additionnel ! De toute façon, après 45, Adolf n’est plus.
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