Une affiche alléchante sur le papier mais qui s’est transformée en un match avec autant de relief que les Pays-Bas et qui ressemblait à Europa-Park mais avec un pass seulement pour aller à la cantine. Un vieux 0-0 avec quelques maigres occasions à se mettre sous la dent.
Le match en deux mots
Monstre chiant.
Ok la France c’est très solide défensivement. Mais quand, avec une attaque pareille, ton meilleur buteur après deux matchs c’est un défenseur autrichien, c’est sûr que ce n’est pas gage de spectacle.
L’homme du match
Yves Martin.
J’ai eu la chance de suivre ce match en compagnie du grand Yves Martin et de l’admirable Vincent Roesch et je dois bien avouer que sans eux, j’aurais vraiment passé une soirée de merde. La réalité était trop rude ce soir. J’ai dû demander à Martin une petite pilule rouge, vous savez, celle qui fait sortir de la matrice.
J’ai eu la chance de faire joujou avec des petits sabres laser qui coupent des cubes en rythme. Alors je suis conscient que j’ai l’air d’un con mais je vous assure que c’est super fun et heureusement que j’avais ça pour égayer cette triste soirée.
La saucisse du match
Moi.
Il y a quelques semaines, un de nos rédacteurs a écrit un message sur le groupe de Carton-Rouge pour nous indiquer qu’il ne pourrait pas faire d’article sur ce match. Du coup, bonne pomme, je regarde mon agenda et je vois que n’ai rien de particulier en ce vendredi 21 juin. Pays-Bas – France, ça sonne bien, je me dis que c’est le bon match pour écrire un article. Le reste se passe de commentaire…
Le tournant du match
S’il y avait une chose à relever dans ce match, c’est certainement le but annulé des Hollandais à la 69e minute par le VAR.
Xavi Simons frappe et marque mais l’arbitre assistant puis le VAR estiment que Dumfries, en position de hors-jeu, gêne le gardien français et annulent le but. On aurait peut-être vécu 20 bonnes dernières minutes, Maignan.
Les esthètes du match
Contrairement aux autres équipes dont les supporters arborent souvent plusieurs couleurs, les Hollandais se sont passé le mot : tous en orange. Conséquence, on a toujours le droit à un mur en monochrome très impressionnant. Et il faut l’avouer, c’est un beau zeste de leur part.
Le geste pourri du match
J’aurais presque tendance à dire que c’était le coup d’envoi.
Mais je vote tout de même pour l’action des Français à la 14e minute. Rabiot et Griezmann se retrouvent seuls devant le but. Rabiot trop altruiste ne tire pas et Griezmann s’emmêle les pinceaux.
Franchement, tu tires là, non ?
Le chiffre à la con
0-0.
On vivait un très bel Euro, plein de goals, de frappes de loin et pas de penalty. On avait eu le droit à notre premier penalty à 18h00 avec Pologne – Autriche (mérité cela dit, pas une vieille main). Il était temps de vivre le premier 0-0. Il a fallu que ce soit pour ma gueule…
L’anecdote
La devise des Pays-Bas est en français : « je maintiendrai ». C’était la devise de Guillaume Ier d’Orange-Nassau, chef de la révolte face aux occupants espagnols qui mena les Pays-Bas à l’indépendance à la fin du 16e siècle.
C’est du reste pour cette raison que les Hollandais jouent en orange, en référence à la principauté d’Orange ou en bleu pour le comté de Nassau, respectivement les deux principaux territoires de ce cher Guillaume.
Si le match était une bière
La bière NON sans alcool de la Migros. C’était la mise en bière du football.
La minute Johan Djourou
Philippe Von Burg nous rappelle que 1pt c’est mieux que 0.
Merci bien.
Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)
Encore une victoire de notre indice ! Avec moins de 6 points d’écart, on pouvait clairement s’attendre à un match nul.
Et pas un mot pour l’horrible match de Mister Depay et son bandeau ??? 😱