Servette: 10 de chute au bord du Rhin

Le football se joue à 11 contre 11 et à la fin...

« Un Servette minuscule éliminé par Schaffhouse en Coupe de Suisse » écrivait en gros titre Daniel Visentini sur LeMatin.ch. Personne ne lui donnera tort, même pas le plus fervent supporter des Grenat. Faisons ici le poing méthode Carton-Rouge sur cette non-qualification non-attendue.

Le match en deux mots

Auf Wiedersehen.

Pour le doublé, faudra repasser. Servette aura réussi l’immense exploit de saborder l’excellent travail réalisé par le tant décrié puis adulé René Weiler au 15 septembre. Et ce, en équipe. Chapeau les gars !

L’homme du match

Thomas Häberli, le nouvel entraîneur du Servette FC qui choisit d’aligner son équipe-type sans convoquer son maître à marquer en chaque grande occasion, Enzo Crivelli, et qui n’a désormais plus qu’une seule compétition pour aligner (en alternance) ses deux fameux gardiens. Quand on aime la difficulté…

La buse du match

Yoan Severin qui détourne dans son propre but une passe en retrait qui semblait bien anodine. Quoique, une passe en retrait n’est jamais anodine puisque, on le sait bien, il s’agit d’une arme fatale en football. « Si c’est pas l’attaquant qui marque, c’est le défenseur qui court dans le vide qui la touche et la met au fond », disait inlassablement mon entraîneur en Junior C (Louis, si tu nous lis…).

Le tournant du match

L’entrée des joueurs sur la pelouse depuis le coin du petit stade d’outre-Rhin. Déjà on sentait les Grenat vraiment concernés. Pas d’unité, des joueurs à 8 mètres les uns des autres. Parfois, on dit que « ça commence mal ». Là, c’était même avant.

L’esthète du match

Le cameraman en charge du banc schaffhousois qui arrive à capter un sourire de Ciriaco Sforza. Sachant que le dernier du bonhomme datait de l’époque où il capitainait à GC, on mesure l’exploit du professionnel.

Le geste pourri du match

La subtile et insaisissable déviation de l’épaule de Steve Rouiller sur le 2-1 schaffhousois qui fait, que, finalement, Servette s’est éliminé lui-même.

Le chiffre à la con

36 %, soit le taux d’occupation de la si jolie FCS Arena, ex-LIPO Park, ex-wefox Arena. Servette a dû se croire à la maison.

L’anecdote

Schaffhouse, contre Servette, en Coupe de Suisse, c’est 2 matchs, 2 victoires. 100 % de réussite. #StopTheCount

Si le match avait été une boisson

Champagne !

Celui ouvert par toutes les autres équipes encore en compétition, YB en tête, pour succéder au Servette FC au palmarès de la Coupe de Suisse qui voient, avec cette victoire des outre-Rhin, la disparition de l’équipe la plus forte de la compétition et donc la voie royale pour eux.

La minute Laurent Ducret

« S’ils (les arbitres) avaient témoigné de la même rigueur en 1992, Pino Manfreda n’aurait jamais permis au FC Sion d’être champion. Guillemenot est un enfant de coeur à côté de lui », dixit lui-même sur X. Le taille du seum du gars qui n’a pas encore digéré que, en 1992, comme le disait la banderole déployée aux Charmilles lors du sacre valaisan « le champion est un réfugié Tamoil ».

La rétrospective du prochain match

GC – Servette, Letzigrund, Zurich. On parie sur un bon 23 % de remplissage de stade, soit 3 % de plus que la moyenne actuelle. On accueille le leader du championnat, quand même ! Leader qui n’a plus que cette compétition pour montrer son réel talent et faire taire les hordes de rageux qui se sont réjouis de leur chute, au bord du Rhin.

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