Ollie vers le twist

Après un début de match un peu fou, où tout a semblé partir en Vrij sans pour autant que les joueurs ne commencent à s’éTrippier, mais dans une belle ambiance de guerre Declan, on s’était dit qu’on allait voir un grand match de foot et que les joueurs allaient faire le Shaw. Mainoo, la deuxième mi-temps est arrivée et on s’y est ennuyé ferme. On aurait presque eu besoin d’un Saka vomi devant certaines séquences. Ou alors qu’on nous fasse Guéhi-Guéhi histoire de rire un peu. C’est Konsa…

Le match en deux mots

Une boulette, une VAR à chier et un coup du sort. Mais pas de prolongations.

L’homme du match

Gareth Southgate. Non pas que le sélectionneur anglais soit bon. C’est même une catastrophe, un fossoyeur de talent absolu. Mais on ne peut pas lui enlever un truc. Il sait comment se faire bien voir par son employeur.

Quand on y réfléchit, le mec est malin. Voilà six matches qu’il choisit d’aligner quasiment le même onze de base. Un groupe de joueurs blasés (Kane, Bellingham), rincés par leur grosse saison (Rice, Saka, Foden) ou tout simplement pas bons (Mainoo, Trippier, Pickford). Alors qu’il a sur le banc des joueurs hyper talentueux qui ont la dalle. Donc forcément, quand ils rentrent à 10-20 minutes de la fin, ça change la donne.

On pourrait se demander pourquoi les Palmer, Watkins, Toney, Alexander-Arnold, Bowen, ne jouent pas d’entrée. Probablement parce que l’Angleterre aurait du coup tout gagné bien plus facilement, grâce à son incroyable réservoir actuel. Alors qu’en faisant ça, cet escroc de Southgate passe pour le génie du coaching. En fait, Gareth, c’est le mec qui fait le joli PowerPoint à la fin d’un travail de groupe alors qu’il en a pas planté une sur le dossier et qui récolte les éloges ensuite.

La saucisse du match

Le vrai Jude Belligham est déjà parti à Madrid pour voir la présentation de Mbappé mardi ? Son sosie est vraiment pas bon en tous cas…

Le tournant du match

Le pénalty, offert sur un plateau par la VAR. Les Pays-Bas font un bon début de match, mènent après une entame sérieuse et un but de Simons qui a soufflé Rice, alors que les Anglais tentent de mettre le pied sur le ballon mais restent brouillons. Puis, sur une action banale, Kane rate son tir, subit, alors que le ballon est déjà au rang N de la tribune nord du Signal Iduna Park, un contact anodin et hurle à la mort jusqu’à ce que l’arbitre se fasse avoir et aille regarder tout ça à l’ultra-ralenti, histoire d’offrir une égalisation inespérée à ce moment-là du match. Quand tu tombes dans le panneau d’une malice de Kane, c’est pas super super bon signe pour ta jugeote quand même… Les Néerlandais se sont fait Kane.

L’esthète du match

Phil Foden, qui, non content de voir une de ses actions être sauvée sur la ligne et une autre taper le poteau, s’est également distingué par l’un de ses tatouages, bien particulier. Nous pouvons effectivement constater qu’il s’est inscrit son QI sur son cou. Et non son couI sur son Q.

Le geste pourri du match

La réussite anglaise. Absolument tout tourne en faveur des Three Lions cette année. Après être passé chichement dans un groupe presque aussi faible que celui de la Belgique, ils auraient mérité de perdre en huitièmes contre la Slovaquie, n’égalisant qu’à la 95ème minute. Puis contre la Suisse, passant aux tirs aux buts après avoir été globalement dominés et avoir marqué sur leur seul tir vraiment dangereux. Puis ce soir, inexistants en seconde période et profitant de leur seule vraie action à la 90ème. Le tout en accumulant les petits détails, les décisions litigieuses en leur faveur, les contres favorables, … On dirait la France de Deschamps. Moi, je serais espagnol, je me ferais dessus.

Le chiffre à la con

36. Comme le temps, en minutes, qu’il nous a fallu avant que la joie que l’erreur de Pickford sur l’ouverture du score nous avait procurée s’estompe gentiment. Puis notre légende à nous Johan Djourou en a rajouté une couche à la mi-temps en disant clairement que le portier anglais était le point faible de son équipe. Et on a de nouveau kiffé.

On est très fan du portier d’Everton sur le chat (oui, c’est de Pickford qu’on parle)

L’anecdote

Si vous êtes déçus de vos vacances, ayez une pensée pour Ian Maatsen, cela vous fera relativiser. Après une longue saison réussie qui l’a amené en finale de Ligue des Champions, le prometteur latéral du Borussia Dortmund avait décidé de prendre des vacances bien méritées en Grèce. Puis, quelques heures avant le début de l’Euro, il a dû écourter ce séjour car il a été appelé d’urgence pour pallier l’absence de Frenkie de Jong, alors qu’il ne comptait aucune sélection avec les Oranjes… Un chiffre qui n’a pas évolué depuis ! Le défenseur n’a pas joué une minute de ce tournoi. Alors quand tu râleras parce qu’il y a trop de monde à la plage et que la glacière a déjà chauffé un peu en plus, tu penseras à Maatsen, qui a passé un mois à se faire chier à tester tous les bancs des stades d’Allemagne au lieu de se baigner dans la mer Egée.

Si le match était une bière :

La Restorative Beverage for Invalids & Convalescents.

Cette délicieuse bière écossaise est certainement la seule chance qu’on aurait, si le onze anglais en buvait, de voir une performance décente de l’équipe de Southgate.

La minute Johan Djourou

On avoue avoir par moment un peu décroché en seconde période. On retiendra donc cet échange de la première mi-temps entre Philippe Von Burg et Léo Thurre :

« Harry Kane peut dépasser le score (ndlr, de buts marqués en Euro) d’Alan Shearer.

– Alan Shearer qui est d’ailleurs juste à côté de nous.

– Oui, on est bien entourés, entre Shearer et Angelos Charisteas »

Vous pensez que Shearer, véritable légende anglaise, et Charisteas, vainqueur de l’Euro 2004, se disent aussi qu’ils ont de la chance d’être assis près de Thurre, trois matches joués en Coupe UEFA et quatre en Coupe Intertoto ?

Puis, juste après, sur le pénalty, Thurre nous offre un « vous voyez, le geste n’est pas totalement fini de la part de Kane ». On te rassure Léo, Kane lui-même n’est pas totalement fini.

Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)

Duel serré en perspective entre les deux équipes favorite d’Yves Martin, deux « gros » que notre indice pourtant réputé infaillible voyait se planter très tôt dans le tournoi. Surprise, ces deux pays se battent pour une finale ! Sur le papier, victoire serrée pour la contrée de l’Amstel et du gouda. Las, la chatte à Gary est passée par là.

A propos Joey Horacsek 89 Articles
Bon ça va, je vais pas vous sortir ma biographie

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