Sous une pluie torrentielle, les Turcs ont pris à froid des Autrichiens qui s’attendaient à un bon hammam. Avec 2 corners en croissant dont ils ont le secret, ils renversent les viennoiseries comme une tatin et passent en quatre-quarts. L’Autriche n’a pas passé l’emBûche et l’a dans le baba.
Le match en deux mots
Coups de coin.
3 buts sur corner.
L’homme du match
Merih Demiral.
Le défenseur marque les 2 buts turcs sur corner et il est l’un des héros de cette défense qui a su tenir face aux offensives autrichiennes. Une défense turque qui bosse fort ! Les Turcs ont mérihté cette victoire sur l’ensemble de la rencontre. L’homme du match est content d’être en quarts mais est-ce qu’il râle en demi ?
J’aurais aussi pu mettre ce jeune Arda du milieu de terrain. Il a mis les Autrichiens dans le jus, Güler !
La saucisse du match
L’attaquant de Leipzig, Christoph Baumgartner, évoluait dans son stade mais n’a pas su trouver ses repères. Son match n’est pas mauvais mais il représente à lui tout seul l’échec autrichien. Perdu dans les airs à l’instar de son homonyme Félix, il ne réussit malheureusement jamais son atterrissage.
Un peu à la JC Dusse, il a eu pas mal d’occasions mais n’a jamais su conclure. Dommage, on pensait les Autrichiens meilleurs en planter de crampons.
Le tournant du match
AUT-TUR de la 1ère minute.
La Turquie rentre très fort dans ce match en marquant dans la 1ère minute et toute la rencontre est chamboulée. L’Autriche peine à mettre son plan d’action en place, la Turquie en profite pour marquer le 2e et cloue le match.
Malgré une réduction du score, 21 tirs dont une tête piquée à la 93e minute l’Autriche ne reviendra pas. Ça doit faire mal au sac mais c’est une habitude autrichienne les douleurs d’entrejambes.
En effet, dans son Pentz, Danso Posch, Sabitzer.
L’esthète du match
Grâce à l’Autriche, on apprend que Puma est capable de faire des beaux maillots en rouge et blanc.
Ils ont tout de même réussi à placer une petite bande grenat dans le dos, on sait pas trop pourquoi…
Le geste pourri du match
C’est une habitude depuis plusieurs rencontres, les supporters lancent des gobelets sur le terrain. Certains sifflent les hymnes, au moins le début (c’était le cas dans ce match).
Je vais pas faire mon pamphlet anti-supporter parce que c’est parfaitement inutile mais je dis quand même que ça me rend tout colère !
Le chiffre à la con
1min.
C’est le temps qu’il a fallu pour qu’il y ait plus d’actions que lors de France – Belgique.
Si le match était une bière
La bière turque la plus connue ne vous fera pas grand Efes à moins de la prendre sur le coin de la gueule, lancée par un supporter turc contrarié. On vous déconseille de la mettre dans un vase, vous pourriez boire le calife jusqu’à la lie.
L’anecdote
J’ai glissé 2 petits jeux de mots sur le thème du califat. Saviez-vous qu’on fête cette année les 100 ans de l’abolition du califat islamique ? En effet, en mars 1924, sous l’impulsion de Mustafa Kemal Atatürk, la Grande Assemblée nationale de Turquie y met fin.
N’hésitez pas à placer cette anecdote à la pause café avec des collègues pour prouver que vous êtes fan de football mais aussi érudit. Ça fait monstre classe les petites phrases historiques. Effet garanti.
La minute Johan Djourou
2-3 jolies sorties :
- Cédric Moret nous sort que Grillitsch fait n’importe quoi et qu’on a l’impression qu’il évolue avec des pneus d’été sur la neige.
- À la fin du match, il coupe la parole à Elodie Crausaz pour qu’on entende les supporters turcs chanter, pile au moment où ils ne chantent plus.
- Sur le plateau, Pablo Iglesias nous dit que ce n’est pas le gardien turc qui fait le magnifique arrêt à la 93e minute mais tout simplement Jesus. Mert alors !
Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)
Sur ce coup, ADOLF passe à côté !
Il n’a certainement toujours pas digéré le retournement de veste des Turcs en 45. Quel rabat-joie!
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