Il schleu, il schleu, bergère

Drôle de soirée hier à Dortmund avec un match en trois tiers-temps de durée inégale à la suite d’une interruption orageuse. La douche a été particulièrement froide pour le Danemark, éliminé après avoir pensé fait le plus dur à l’heure de jeu.

Le match en deux mots

Ørage ! Ø désespoir !

L’homme du match

Kai Havertz.

Malgré une finition pas toujours foudroyante, on peut dire qu’il a été dans son élément tout la soirée, notamment en marquant un penalty qui a permis à l’Allemagne de prendre la confiance. Mais c’est surtout lui l’homme du match, car depuis Kaka rarement le patronyme d’un joueur de foot n’a dû faire l’objet d’autant de jeux de mots l’espace d’une même soirée. Particulièrement du côté de la Suisse romande vu le niveau d’alcoolémie qu’ont dû atteindre les courageux ayant suivi ce match d’un œil entre deux tournées.

La saucisse du match

Kasper Schmeichel.

#coupdevieux lorsque j’ai appris que Schmeichel fils était dorénavant à 37 ans, le joueur le plus âgé à avoir porté le maillot danois. Il est vrai que ça s’est un peu vu sur le deuxième but allemand, quand il a hésité environ 2 minutes 35 secondes entre « Je sors, je sors pas » avant de prendre évidemment la mauvaise décision en ne sortant pas.

Le tournant du match

Entre la 48ème et la 50ème minute.

L’histoire semblait belle pour le Danemark avec un but d’Andersen à la 48ème minute, mais malheureusement annulé pour un hors-jeu évidemment microscopique. Le conte d’Andersen s’est ensuite transformé pour les Danois en une nouvelle de Stephen King après une main de ce même Andersen, provoquant le penalty pour les Allemands et le 1-0.

L’esthète du match

Niclas Füllkrug.

Quelle tête, quel but. Non, pas hier soir, mais contre la Suisse dimanche passé. Merci Nicky car sans ton but égalisateur, c’est la Suisse qui se serait retrouvée dans ce match piège à devoir lutter contre les éléments et le Danemark. Pas sûr du tout que cela aurait convenu à la Nati, non franchement la classe à Dallas Niclas.

Le geste pourri du match

La fermeture de toutes les fan-zones dans les cantons de Vaud et Genève pour un orage qui se sera finalement pointé avec bien plus qu’un quart d’heure vaudois de retard. Bon moi je m’en foutais j’ai sagement suivi le match de notre Nati à la maison pour être à moins de 0.5 pour couvrir ce second 8ème de finale dont tout le monde se tape. Chienne de vie.

Le chiffre à la con

35-25+10-15+45=50.

Avez-vous une idée de ce que signifie cette équation? Je vous laisse réfléchir …..

Réponse: C’est la somme des minutes jouées dans ce match un peu spécial, soustraite au temps passé au vestiaire.

L’arbitre a eu raison d’arrêter le match lorsque l’orage est devenu violent, imaginez si Eriksen s’était pris un éclair sur la tronche. On aurait retrouvé dès demain son pacemaker sur anibis: « À réviser, peu servi. » De leurs côtés heureusement que les Allemands avaient laissé les casques à pointes au vestiaire.

Même si je me rappelle du Suisse-Turquie à l’Euro 2008 où le ciel était tombé sur la tête des joueurs sans que personne ne songe à arrêter le match. À l’époque trois grêlons ne faisaient peur à personne, mais que voulez-vous ma bonne dame, la jeunesse d’aujourd’hui ne supporte plus rien.

L’anecdote

Si Fred Scola ne me l’avait pas grillée, je vous aurais sorti l’histoire du France-Ukraine à l’Euro 2012 qui avait aussi été longuement interrompu par un violent orage. Mais ce qu’il a oublié de dire c’est que c’est aussi arrivé en 2016 lorsque l’Irlande du Nord avait affronté… l’Ukraine. Je serais le Danemark, je renforcerais mes frontières dès demain.

Si le match était une bière

Une bière sans alcool, mais pas les perfectionnées d’aujourd’hui. Une de première génération, celles qui avait un puissant gout de flotte avec peut-être un petit goût d’amertume surtout si elle est bue par un supporter danois.

La minute Johan Djourou

Fred Scola avait le feu sacré hier soir tant il a passé le match en complète roue libre sans pneu pluie. Le ton était donné dès la 3ème minute lorsqu’il a annoncé que le deuxième maillot de l’équipe d’Allemagne faisait führer auprès du public. En plus de me piquer mes anecdotes, il a ensuite rincé tous les jeux de mots et métaphores possibles et imaginables entre la météo et ce qu’il se passait sur le terrain : « On veut une pluie de goals », « une contre attaque éclair » et je vous passe les 18 autres qui contenaient « Havertz ». En revanche, quand il fallu meubler une fois le jeu interrompu à la 35ème minute, il a rapidement séché et a essayé de rendre l’antenne au plus vite sans grand succès.

Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)

Même notre indice ADOLF a pris la foudre hier.

 

A propos Jean-Marc Delacrétaz 31 Articles
...

Commentaires Facebook

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.