La Slovaquie et la Roumanie devaient faire match nul pour se qualifier. La Slovaquie et la Roumanie ont fait match nul. Comme par hasard, un résultat QAnon.
Le match en deux mots
Roumains invincibles.
Non, on ne vous reparle pas très cyniquement de la campagne de qualifications. On se montre juste factuel. Car c’est impossible de perdre contre la Slovaquie quand on a des grands noms comme Pușcaș et Coman dans son effectif.
L’homme du match
Je n’ai pas envie de sortir un Roumain plus qu’un autre. Mais juste de tous les remercier pour leur performance dans cette phase de poule qui nous offre indirectement un France-Belgique en 1/8ème de finale et par la même une seumi-molle.
La saucisse du match
Dennis Man.
Entré en cours de rencontre, l’ailier de Parme n’a pas réussi à se montrer décisif. Franchement, comment peut-on prétendre être un Dennis Man qui se respecte et finir un match sans coup gagnant ?
Le tournant du match
L’intervention de la VAR qui juge que la faute commise sur Hagi a eu lieu dans la surface de réparation et non juste en dehors. Résultat, pénalty pour une affaire de centimètrescu.
Il a vraiment un bon pied Marin.
L’esthète du match
Andrei Rațiu.
Désireuse de faire régner l’ordre dans les tranchées adverses, la Roumanie a envoyé son casque bleu en observation.
Le geste pourri du match
Le gros passage à vide des Roumains en première mi-temps qui leur coûte l’ouverture du score. Un black-out complet qui amène à un marquage défensif aussi absurde que l’œuvre de leur compatriote Eugène Ionesco. Sur cette action, l’arrière-garde roumaine au complet aurait mérité d’aller s’asseoir sur Les Chaises de touche. Ou sur le Bancu.
Le chiffre à la con
4.
Comme le nombre de points que compte l’Ukraine dans ce groupe. Comme la Belgique, la Slovaquie et la Roumanie. Sauf que les Ukrainiens, eux, finissent derniers de la poule et sont ainsi éliminés. Quand on vous dit une fois de plus que ce n’est pas forcément leur année…
L’anecdote
Bratislava, la capitale slovaque, était auparavant connue sous le nom allemand de Pressburg ou hongrois de Pozsony. Cette dernière dénomination provenant du latin Posonium, le nom slovaque étant lui Presporok.
Ce constat amène plusieurs questions dont la principale : comment en est-ton arrivé à Bratislava ?
Il paraît que cette interrogation fait partie du palmarès des questions les plus posées sur les terrasses de la capitale juste devant « Ah bon Martina Hingis est vraiment née ici ? » et « Que faut-il faire pour rendre Petra Vlhová sympathique? »
Si le match était une bière
Rien de mieux pour s’accorder parfaitement avec les exploits de Calzona, l’entraîneur slovaque.
Si l’on évoque ses exploits, on ne peut toutefois pas passer sous silence sa décision incompréhensible de laisser aussi longtemps Ďuriš sur le banc. On est sûr qu’il aurait pu avoir un sacré rôle à jouer.
La minute Johan Djourou
Match d’échauffement pour David Lemos avant le Suisse-Italie de samedi. On peut dire qu’il a fait le job, sans risquer la blessure aux cordes vocales. On sent l’expérience de l’homme des grands rendez-vous.
Toutefois, le commentateur phare de la RTS nous a livré quelques ressentis importants, comme le fait que « c’était particulièrement lourd en première mi-temps ». D’aucuns ont compris qu’il parlait du ciel et de la météo. Moi je suis persuadé qu’il faisait référence à Milan Škriniar.
Mais ça, c’était avant de finir en apothéose en évoquant le coach roumain Edward Iordănescu, « autre fils de… » selon Lemos, qui demande cependant au téléspectateur « de lui passer l’expression ». Bien rattrapé.
Le pronostic d’avant-match selon l’indice ADOLF (Average Deluxe Omniscient List of Football)
L’indice ADOLF est quasiment infaillible. Mais de là à lui demander de différencier objectivement la Slovaquie et la Roumanie, il y a un pas que l’on n’osera pas franchir.
Soyez le premier à commenter