Les dix raisons pour lesquelles on a aimé les bosses !

Sport olympique depuis les Jeux d’Albertville en 1992, les bosses sont l’exemple parfait du sport que tout le monde connaît un peu mais n’a jamais vraiment regardé. Trois petites heures d’images plus tard, nous voilà accros à l’acro ! Début d’explication…

1. Parce que se lever au milieu de la nuit pour des finales se déroulant à 3h30 pour les femmes et 2h30 pour les hommes, y’a que ça de vrai ! Si vous rentrez d’un bar bien imbibé, si votre femme ronfle à côté de vous ou que vous êtes simplement insomniaque, il y’a maintenant une alternative à Histoire Naturelles de TF1. Mais faudra attendre quatre ans…2. Parce que, qu’il s’y connaisse ou pas, le téléspectateur n’aura pas manqué la folle ambiance régnant dans l’aire d’arrivée. Lors de la finale des dames, le vent, le froid, la neige et la pluie n’ont pourtant pas épargné les courageux spectateurs présents à Cypress Mountain. Et mine de rien, quand 10’000 personnes scandent « Canadaaaaa, Canadaaaaaa,… », ça peut faire pencher la balance dans un sport où se sont les juges qui décident de qui gagne les médailles…
3. Parce que malgré cette météo désastreuse, les deux compétitions se sont déroulées dans des conditions régulières. Et se sont déroulées tout court… Et ça, quand tu te lèves au milieu de la nuit, c’est appréciable !
4. Parce que les athlètes sont souvent (trop) décontractés au départ. Sourires jusqu’aux oreilles, bras levés, on chauffe le public avant de s’élancer sur une pente vertigineuse. C’est sûr, ça change des grimaces de Didier Cuche et du menton de Défago… Encore plus surprenant, même après une grossière erreur, on continue et on fait le spectacle jusqu’au bout !
5. Parce que les bosses, justement, c’est avant tout du spectacle. Bluffé par les femmes, tu ne peux qu’apprécier encore plus le spectacle proposé par la gent masculine. Plus haut, plus vite, plus fort, rien que de t’imaginer à leur place, tu en as le tournis ! Ou tu vomis…

6. Parce que, faut pas se voiler la face, regarder les bosses c’est un peu comme quand tu mates uniquement le départ d’une course de Formule 1 : tu aimes aussi en voir certains se vautrer lamentablement ! La palme de la chute pas spectaculaire pour un sou mais fichtrement dramatique revient à la Canadienne Kristi Richards qui a tout simplement décidé de passer sur les bosses plutôt que de tourner autour. Elle a ainsi laissé s’échapper un podium qui lui tendait les bras…
7. Parce que c’est Romain Glassey qui a commenté les épreuves… A défaut d’être le meilleur, c’est de loin pas le plus mauvais… Et son consultant à lui, il ne place pas de «p’tit peu» toutes les deux phrases ! Et ça, ça n’a pas de prix (excepté Billag…)
8. Parce qu’en assistant aux deux finales, on voulait vivre un moment historique : la première médaille d’or canadienne lors de JO se déroulant sur leur sol. Si la grandissime favorite Jennifer Heil à échoué à un rien de la breloque dorée, son compatriote Alexandre Bilodeau a lavé l’affront le lendemain lors de la finale masculine. Il a devancé un autre Canadien, originaire de Vancouver, mais skiant pour l’Australie… la morale est sauve et l’émeute évitée !
9. Parce que sur les 57 engagés, hommes et femmes confondus, il n’y avait aucun concurrent helvétique ! Aucune chance d’être déçu donc…
10. Parce que le Français Guilbaut Colas, figurant parmi les favoris et surtout en tête au terme de la manche de qualification, n’a terminé que 6e de la finale après un deuxième saut un brin hasardeux. Après avoir passé la ligne d’arrivée en faisant le coq, quelle ne fut pas sa stupeur en constatant son classement. Non content de son rang, il a joué au Brian Joubert effarouché et n’a pas daigné féliciter le Canadien vainqueur de l’épreuve… Sur ce, il était l’heure d’aller se coucher…

Les podiums

Femmes

1. Hannah Kearney (USA)
2. Jennifer Heil (CAN)
3. Shannon Bahrke (USA)

Hommes

1. Alexandre Bilodeau (CAN)
2. Dale Begg-Smith (AUS)
3. Bryon Wilson (USA)

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3 Commentaires

  1. Excellent !

    Je commence à adorer l’humour suisse 🙂

    dans la raison 2 vers la fin « …un sport où se sont les juges qui décident de qui gagne les médailles…  »

    Ecrire plutôt  » …où ce sont … »

    Bravo et bonne inspiration pour le prochain article. Le curling par exemple !

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