Une semaine noire de plus pour le Valais : Sion perd 2 à 1 contre un Zurich aidé par M. Jaccottet déjà mal coté en Romandie. Il s’agit de la 5ème défaite de suite pour les Sédunois en Super League. Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, suite aux déboires du Comptoir suisse on risque à l’avenir de voir débarquer encore plus de Vaudois adeptes de ce genre de manifestation à la foire de Martigny. Et début des constructions des pylônes THT entre Chamoson et Chippis, malgré l’instabilité démontrée du terrain, la pression populaire et politique.
Pas ravi Jacobacci
En guise de préambule, soulignons l’incroyable performance de Mauricio Jacobacci. Entré en fonction en février de cette année, il a battu en longévité la plupart de ses prédécesseurs (4 mois en moyenne). Il pourra également se targuer d’avoir maintenu le FC Sion dans l’élite, bien que d’aucuns voyaient le club relégué. Son début de saison 2018/2019 est cependant un fiasco. Avec 8 matches et 6 points, il s’agit tout bonnement de la pire entame de l’équipe depuis qu’elle évolue en Super League. Ses résultats sont si décevants qu’elle réussit l’exploit d’être moins bien classée que Xamax. De quoi presque comprendre la syllogomanie inversée de Christian Constantin.
Y’a qui (n) pour sauver le club ?
Quant au choix de Murat Yakin – le nouveau futur ex-entraîneur – il semble cohérent. On perd toujours contre lui en coupe comme en championnat, alors autant l’engager. A titre personnel, je n’ai pas encore tout à fait digéré cette amère élimination de notre Euro 2008. J’ai tendance à le tenir pour responsable de cet échec. Il a également joué avec mes nerfs à plusieurs reprises lorsqu’il était à la barre du FC Bâle. Mais grâce à Constantin, on ne peut haïr personne dans le football suisse, car on sait qu’on peut un jour le retrouver à la tête du club sédunois.
Ça sent le Rossi pour Murat Yakin et Robert Acquafresca sur le banc du FC Sion
Rien à redire sur le coaching de Yakin à la 75ème minute lorsqu’il fait entrer Itaitinga à la place de Grcic. Le Brésilien inscrit son premier but en Super League sur un de ses premiers ballons, 4 minutes après son entrée. A noter également l’excellente performance de Bastien Toma – le joueur formé au FC Vétroz – qui a fait un match remarquable aux côtés de ses coéquipiers un coup debout, un Kouassi. Mais n’ayons pas peur des mots, la première mi-temps sous la baguette de Yakin fut catastrophique. Le goal encaissé est l’illustration parfaite du laxisme de la défense sédunoise. Elle est aussi représentative de la « poisse du relégué » qui colle à la peau de l’équipe en ce début de saison. Mais au retour des vestiaires, les hommes de Murat ont montré un tout autre visage et auraient mérité si ce n’est la victoire, au moins le nul. Sion a certes manqué de réalisme et de rigueur défensive, mais l’esprit y était. On ne pourra pas leur reprocher de ne pas avoir « joué » au foot. Et ce n’est pas M. Jacottet qui dirait le contraire..
Jaco ternit les espoirs sédunois
M. Jaccottet, parlons-en ! Il est un peu le Swissgrid du foot. Tout le monde voit que c’est pénalty, tout le monde le lui dit, mais il n’en prend compte que lorsque l’équipe est suisse-allemande. Si Jaccottet a dit qu’il n’y avait pas faute, alors il n’y avait pas faute. Avec lui, le courant ne traverse pas le röstigraben, on est constamment sous tension. On a bien ri les fois où il a commis les erreurs qui ont fait « péter un câble » à Lausanne ou à Servette… Mais histoire de ne pas faire de jaloux, M. Jaccottet a suffisamment d’incompétence pour tous les welches. Au moins sur ce point, les Romands semblent être sur la même longueur d’onde. Attention, je tiens à préciser que cela n’est nullement un motif pour venir à la foire du Valais, destinée aux Valaisans. Merci chers lecteurs de Carton-Rouge non valaisans d’en tenir compte et de rester chez vous, ceci afin d’éviter quelques désagréments qui pourraient survenir à vos pneus et pare-brises.
Ce match restera à jamais gravé dans les annales comme la dernière défaite du FC Sion en 2018, et ce n’est pas victoire d’hier à Lucerne qui me contredira. En effet, lorsqu’au terme de cette saison folle nous aurons soulevé le trophée de champion et la coupe de Suisse avec Yakin encore à la tête de l’équipe, ces 5 matches perdus à la suite et M. Jaccottet seront enfouis profondément dans notre mémoire, tout comme les lignes THT d’ailleurs.
Sur ce paumo de jaccottet il est plutot anti-servettien et sedunois qu’anti-welsh. remember le match contre les neuneux xanax (donc a priori pas bourbines) du 4 decembre 2017 :
1) 20ème minute : il annule un but valable pour Servette pour un hors-jeux imaginaire
2) 45ème minute : il ne siffle pas une main neuchateloise dans les 16m
3) 87ème minute : il offre un penalty inexistant à nulzzolo alias colt seavers
4) 89ème minute : il touche la balle en pleine action de but servettienne ce qui amène à une contre-attaque neuchateloise.
5) il rajoute 5 minutes (!) au match et servette se prend le 1-2 à la 95ème
ça fait trop pour n’être qu’incompétence…